Et si nous nous engagions ensemble à prévenir et contrôler les infections ?
La prévention des infections : suite à la pandémie de COVID-19, elle est plus que jamais d’actualité. Dans les hôpitaux, il s’agit toutefois d’un point d’attention essentiel depuis bien longtemps. Les infections liées aux soins de santé sont des adversaires tenaces et parmi celles-ci, les infections du site opératoire occupent une place importante. Nous souhaitons en réécrire l’histoire avec vous.
Les infections associées aux soins de santé restent un défi
La poursuite de la lutte contre les infections liées aux soins, où les infections nosocomiales ou contractées à l’hôpital occupent une place prépondérante, reste également un défi pour les pays occidentaux.
- En 2017, la Belgique présentait encore une prévalence de 7,3 %1.
Selon le type d’infection, elles augmentent la mortalité de 2,3 % à 14,4 %2.
Cinq types d’infection représentent plus de 80 % des infections liées aux soins de santé, à savoir la pneumonie, les infections des voies urinaires, les infections du site opératoire, les infections sanguines et les infections intestinales3.
Les infections du site opératoire
Que l’on parle d’ISO en Belgique ou de SSI (surgical site infections) dans les pays anglophones, les infections du site opératoire se placent malheureusement en haut de la liste des infections associées aux soins de santé :
- Au niveau européen, elles occupent la deuxième place avec 20 %4.
- En Belgique, elles arrivent en troisième position avec 18 %4.
Après une intervention, 1 patient sur 16 présente une ou plusieurs ISO17. Celles-ci augmentent la durée d’hospitalisation de 1 à 2 semaines3,6 et une étude française a montré que le risque de décès des patients qui avaient contracté une ISO était 4 à 15 fois plus élevé7. Le surcoût lié à chaque ISO varie fortement selon le type d’opération, mais on estime qu’il se situe entre 9 560 € et 17 434 € par patient dans la zone euro8.
- Pour la Belgique, ces coûts s’élèvent en moyenne à 30 millions d’euros par an3.
Il ne s’agit d’ailleurs que des coûts hospitaliers supplémentaires. À plus long terme, la charge financière augmente encore plus en raison des dommages permanents que certaines ISO peuvent causer à la santé du patient. Des montants qui peuvent même être supérieurs aux frais d’hospitalisation.
Faire les bons choix pour prévenir les ISO
Heureusement, nous n’avons pas à simplement accepter ces chiffres. Certains facteurs de risque sont difficiles à influencer. Pour d’autres, en revanche, comme une préparation cutanée chirurgicale ou une asepsie sous-optimales11, des choix et ajustements stratégiques peuvent faire une grande différence :
- Opter systématiquement pour des produits et solutions de grande qualité dont la valeur ajoutée est avérée, tout au long du trajet de soins du patient.
- L’implémentation correcte de ceux-ci.
- Le respect strict des directives12 (la préparation cutanée antiseptique a même fait l’objet d’une mise à jour dans les directives de prévention les plus récentes13).
- Une application standardisée tant des produits et solutions que des directives.
Quelque 20 à 30 % des ISO pourraient être évitées grâce à une approche et des produits appropriés14.
Un récit complet en matière de prévention des infections
C’est précisément ce sur quoi Mölnlycke s’est concentré au fil des ans : aider les hôpitaux et les prestataires de soins à prévenir et contrôler efficacement les infections. Nous ne nous en tenons pas aux simples développement et vente de produits. Chez Mölnlycke, nous nous attachons à concevoir un récit global :
- Dans lequel vous – nos clients – et vos patients tenez le rôle principal.
- Qui sensibilise toutes les parties concernées au message de prévention des infections, de la direction de l’hôpital et du service des achats aux chirurgiens et infirmiers circulants.
- Où nos matériels, produits, concepts et solutions de pointe et de grande qualité constituent le fil conducteur.
- Où la facilité d’utilisation et la durabilité occupent la place centrale.
- Où Mölnlycke est présent en tant que partenaire actif sur le terrain et assume un rôle moteur pour que chacun se sente impliqué.
- Qui commence au domicile du patient et s’y termine avec succès après l’opération.
- Qui produit des résultats concrets, mesurables et positifs, pour le patient, le prestataire de soins ainsi que l’hôpital.
- Qui place la qualité avant tout, dans un esprit d’ouverture et selon une approche des soins ‘axés sur la valeur’.
La prévention des infections tout au long du trajet de soins du patient
Bien que notre offre se concentre surtout sur la salle d’opération proprement dite, elle s’étend au-delà et concerne également le patient à son domicile. Le patient peut par exemple effectuer chez lui sa toilette préopératoire avec le savon antiseptique à la chlorhexidine, par example. La couverture chauffante Easywarm® auto-active protège votre patient contre l’hypothermie sans provoquer de circulation d’air.
Une fois dans la salle d’opération, la prévention des infections constitue la base absolue de chaque catégorie de produits : des trousses composites Mölnlycke®, et des instruments chirurgicaux Mölnlycke® à la vaste gamme BARRIER® de drapage opératoire imperméable, et de vêtements et matériels de protection pour le personnel soignant, en passant par la désinfection du site d’incision et les gants chirurgicaux Biogel®.
En postopératoire, les antiseptiques garantissent la désinfection de la plaie, Easywarm maintient une température corporelle appropriée et le pansement Mepilex® Border Post-Op permet de protéger la plaie opératoire jusqu’à 7 jours de manière continue. Dans de nombreux cas, le patient le conservera donc lorsqu’il rentrera chez lui.
Sensibiliser tout un chacun à la nécessité de la prévention des infections
Votre hôpital adhère-t-il à ce récit complet ? Si tel est le cas, nos spécialistes se rendront sur le terrain – y compris en période de COVID – afin de former vos utilisateurs finaux à la bonne utilisation des nouveaux matériels et les accompagner dans leur mise en œuvre.
Car les connaissances en matière de prévention des infections sont également importantes : pour le prestataire de soins, mais aussi pour toutes les autres parties prenantes, patient compris ! L’implication de toutes les parties joue un rôle central, comme le souligne le rapport du webinaire que nos collègues britanniques ont récemment organisé15,16.
- Plus le patient est informé des risques et des symptômes des ISO, plus il peut jouer un rôle actif dans leur prévention ou pour les signaler à temps.
- En misant sur la formation continue des prestataires de soins, en stimulant une coopération étroite et une communication ouverte à ce sujet, nous maintenons la prévention des infections en tête des priorités.
- La prévention des infections exige un climat d’ouverture et de confiance, dans l’enceinte de l’hôpital, mais aussi entre les partenaires. Ce n’est que dans un tel climat de confiance que le signalement des incidents peut devenir une évidence, afin que nous puissions tendre vers une optimisation à l’aide de données concrètes et correctes.
Y êtes-vous prêt ? Dans ce cas, nous pourrons ensemble écrire une histoire qui se terminera plus souvent sur une note positive.
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Références :
- http://www.nsih.be/download/ECDC%20PPS/nationalreport_ECDCPPS2017_Belgium_20181119.pdf
- Al-Tawfiq J, Tambyah P (2014). Healthcare associated infestions (HAI) perspectives. Journal of Infection and Public Health, Vol. 7(4): 339-344.
- Vrijens F, Hulstaert F, Gordts B, De Laet C, Devriese S, Van De Sande S, et al. Nosocomiale Infecties in België, deel II: Impact op Mortaliteit en Kosten. Health Services Research (HSR). Brussel: Federaal Kenniscentrum voor de Gezondheidszorg (KCE); 2009. KCE reports 102A (D/2009/10.273/01)
- European Centre for Disease Prevention and Control (ECDC). Surveillance report. Point prevalence survey of healthcare associated infections and antimicrobial use in European acute care hospitals 2011–2012. Available from: https://www.ecdc.europa.eu/en/healthcare-associated-infections-acute-care-hospitals/database/hai-types-distribution/one-country
- http://www.nsih.be/surv_ssi/inleiding1_nl.asp
- PREZIES. Jaarcijfers 2017: Prevalentieonderzoek ziekenhuizen PREZIES . Bilthoven: Rijksinstituut voor Volksgezondheid en Milieu (RIVM); 2018
- Lamarsalle L, Hunt B, Schauf M, Szwarcensztein K, Valentine WJ. Evaluating the clinical and economic burden of healthcare-associated infections during hospitalization for surgery in France. Epidemiol Infect.2013;141(12):2473-82
- Badia JM, Casey AL, Petrosillo N, Hudson PM, Mitchell SA, Crosby C. Impact of surgical site infection on healthcare costs and patient outcomes: a systematic review in six European countries. J Hosp Infect. 2017;96(1):1-15. doi:10.1016/j.jhin.2017.03.004.
- https://www.volksgezondheidenzorg.info/onderwerp/zorginfecties/kosten/zorguitgaven
- Koek MBG, van der Kooi TII, Stigter FCA, de Boer PT, de Gier B., Hopmans TEM, et al. Burden of surgical site infections in the Netherlands: cost analyses and disability-adjusted life years. J Hosp Infect. 2019;103(3):293-302.
- https://www.ubentingoedehanden.be/nl/zorginfecties
- Loveday HP, Wilson JA, Pratt RJ, et al. epic3: national evidence-based guidelines for preventing healthcare-associated infections in NHS hospitals in England. J Hosp Infect. 2014;86 Suppl 1:S1-70. doi:10.1016/S0195-6701(13)60012-2.
- Leaper D, Rochon M, Pinkney T, Edmiston C (2019). Guidelines for the prevention of surgical site infection: an update from NICE. Infection Prevention in Practice 1 (3-4): 100026 DOI:10.1016/j.infpip.2019.100026
- European Centre for Disease Prevention and Control (ECDC). Annual epidemiological report on communicable diseases in Europe 2008. Stockholm: ECDC; 2008. Available from: http://ecdc.europa.eu/en/publications/Publications/0812_SUR_Annual_Epidemiological_ Report_2008.pdf
- https://www.hospitaltimes.co.uk/acting-as-one-to-fight-surgical-site-infections/
- https://www.molnlycke.co.uk/campaigns/surgical-site-infections/state-of-the-nation-form/